Bilan environnemental du chauffage domestique au bois

Note de synthèse

La note de synthèse de l’agence de l’Environnement de la maîtrise de l’Energie présente une analyse de cycle de vie d’un chauffage domestique au bois. L’unité fonctionnelle est la production de 1kWh de chaleur chez l’usager. L’étude des impacts est réalisée au travers des indicateurs suivants : bilan énergétique, bilan effet de serre et autres indicateurs environnementaux comme l’acidification, eutrophisation et émissions de métaux toxiques.

Bilan environnemental du chauffage domestique au bois

L’analyse de cycle de vie considère trois types de chauffage au bois (la bûche, la plaquette forestière et le granulé) et les compare avec une chaudière à gaz, une chaudière au fioul et un convecteur électrique. Le bilan d’énergie primaire d’origine non renouvelable compare la quantité d’énergie non renouvelable consommée pour la production de chaleur utile. Ce bilan est largement favorable pour les systèmes de chauffage au bois. Concernant les gaz à effet de serre, les systèmes de chauffage au bois sont bien positionnés même par rapport à l’électricité. En revanche, le gaz et le fioul sont clairement moins bien positionnés concernant les gaz à effet de serre. Finalement, la note de synthèse considère aussi d’autres indicateurs comme l’acidification de l’air, l’eutrophisation de l’eau ainsi que les émissions de métaux toxiques dans l’air et dans les sols. A l’égards de l’acidification de l’air, le mode de chauffage à bois à un effet positive comparé au fioul et l’électricité. A l’égard des autres indicateurs le bois est comparativement moins bien que les chauffages traditionnels.


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Dernière modification 3/12/18