Mobilisation de la biomasse agricole
Etat de l'art et analyse prospective
Cette étude de l’Agence d’Environnement de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a pour objectif d’avoir une vision plus précise des ressources en biomasse d’origine agricole ainsi que les freins et leviers à la mobilisation de ces ressources. L’étude fait également une prospective à l’horizon 2035 et présente la situation dans différents pays de l’union européenne.
- L'auteur: Bardinal Marc , Damiano Armelle , Elbersen Berien , Ladepeche Arnaud, Le Treïs Marc , Leplus Aurélie , Mathot Claire , Sarteel Marion , Schrijver Raymond , Soleille Sébastien , Tostivint Clément
- Éditeurs: Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
- Année: 2017
- Pages: 184
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En France environ 1.9 Mtep de biomasse sont mobilisés pour l’usage énergétique. Les ressources les plus souvent mobilisées sont de loin les cultures annuelles dédiées à la production de biocarburant avec 1.32 Mtep. En fonction du scénario choisi les ressources mobilisées pour un usage énergétique en 2035 seront entre 5.4 et 7.6 Mtep. La biomasse agricole est une ressource locale, diffuse, dont la valeur économique est souvent relativement faible. De ce fait, il est important de construire un maximum de démarches en lien avec la mobilisation et la valorisation de la biomasse dans une perspective collective.
L’étude identifie les cinq leviers suivants à la mobilisation de la biomasse en France :
- La recherche et le développement de solutions et d’outils
- La capitalisation des connaissances et des bonnes pratiques et leur communication
- La mise en cohérence des réglementations à tous les niveaux du maillage territorial et la création de mécanismes de soutien financier adaptés
- La formation et la sensibilisation des acteurs et leur accompagnement
- L’évaluation de la durabilité des filières
L’étude propose des mesures spécifiques pour activer ces leviers et tire des conclusions comment construire un chemin vers une mobilisation de la biomasse agricole à haute valeur ajoutée. Au vu des besoins aux horizons 2035 à 2050, la question de l’occupation des sols doit être posée. A long terme, l’évolution des pratiques pourra permettre une production sans recourir aux surfaces agricole (p.ex. technologies hors-sol).
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Dernière modification 3/12/18
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