Etude de la survie du souchet comestible (Cyperus esculentus) et de la renouée du Japon (Reynoutria japonica) lors du compostage et de la méthanisation.

L’étude du FiBL (Forschungsinstitut für biologischen Landbau) évalue le risque que le souchet comestible et la renouée du Japon se propagent par le compost ou le digestat et colonisent ainsi de nouvelles parcelles. Pour ce faire, plusieurs essais de compostage et de méthanisation ont été réalisés, dans la pratique et en laboratoire.

Etude de la survie du souchet comestible (Cyperus esculentus) et de la renouée du Japon (Reynoutria japonica) lors du compostage et de la méthanisation.

Des tubercules de souchet comestible ainsi que des rhizomes et des tiges de renouée du Japon ont été compostés respectivement méthanisés dans diverses conditions. Après ces traitements, leur pouvoir germinatif a été testé. Les conclusions de l’étude sont les suivantes :

Les rhizomes ainsi que les tubercules sont inactivés par un compostage ou par une méthanisation réalisée dans les règles de l’art, une dissémination n’a donc pas eu lieu. Pourtant il y a des cas où ils peuvent survivre, par exemples s’ils sont situés sur le bord du pied de l’andain. Un retournement régulier des tas assure que chaque particule du matériel organique se trouve une fois au centre de l’andain. Dans le compostage en bord de champ il faut prendre des mesures de précaution, car il n’y a pas de délimitation nette entre l’andain et le sol.

Les méthanisations thermophiles et les méthanisations mésophiles ont tués en l’espace d’une semaine tous les rhizomes et les tubercules. Une attention particulière doit être portée à l’ordre et à l’organisation de l’installation de traitement des résidus organiques. Il est important d’éviter tout court-circuit entre les intrants et les produits finis, aussi lors du transport du matériel.


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Letzte Änderung 03.12.2018